L’atelier

Voilà un mot bien souvent utilisé pour de nombreuses activités.
On pense à l’atelier d’artiste, à l’atelier en commun dans les manufactures et les usines.

Atelier vient de l’ancien français astelier. L’astelier c’est le tas de bois, le chantier. Mot dérivé de astele, éclat de bois, lui même issu du latin populaire astella, planchette.
Ainsi, à l’origine, il n’y a pas de métiers plus proches du mot atelier que ceux du travail du bois : charpenterie, menuiserie, ébénisterie, marqueterie, etc…

Boask

L’atelier actuel est le fruit d’un long héritage familial.

Une simple date, 1926, me plonge au début du XXème siècle, en Auvergne, quand Paul Précausta, mon grand-père, avait 17 ans. De lui, j’ai pu hériter de tous les outils à main : la scie de chantier, la scie égoïne, la varlope, le rabot, le ciseau, le bédane, etc… J’ai même pu retrouver une scie faite par mon grand-père pendant son apprentissage.
Vient ensuite la période de la mécanisation. Les machines-outils viennent aider le menuisier et accélérer de nombreuses tâches. Il reste deux machines de cette période : la raboteuse (1918) et la scie à ruban (datant de 1914 et en sommeil depuis 1/2 siècle ! ).

 

 

 


Raboteuse bois 1918Pendant la première moitié du XXème siècle il n’y eut qu’un seul moteur dans l’atelier pour toutes les machines. On distribuait la puissance par des jeux de courroies que l’on embrayait/débrayait sur les machines.

 

 

 

Les trente glorieuses

toupie guillet

Après la seconde guerre mondiale, c’est la période des trente glorieuses. L’atelier tourne bien, il faut des machines efficaces. Quatre machines-outils sont issues de cette période : la tenonneuse, la dégauchisseuse et la mortaiseuse à chaîne (années 50) ainsi que la toupie et la scie circulaire (années 60).

 

 

 

 

La pause

En 1973, l’atelier est mis en sommeil…

Une renaissance

En 2020, je décide de reprendre l’atelier familial. C’est le moment de renouveler l’éléctro portatif en remplacement du vieillissant “éléctro transportable”. La visseuse sur batterie est notamment devenue indispensable.

tour à bois Bezombes

Un tour flambant neuf rejoint l’atelier, le précédent n’ayant pas survécu au déménagement. Il y avait bien le vieux tour sur lequel j’avais commencé adolescent, mais sa courroie en cuir fermée par une agrafe ne m’inspirait pas confiance.

Enfin une machine à commande numérique (CNC) complète le tout. Introduire l’outil informatique pour la modélisation et la réalisation permet de faciliter de nombreuses tâches et offre une plus grande liberté de création dans le travail du bois.

 

Alliant tradition et modernité, Boask était né.

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